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Voyageurs des strates
11 avril 2010

Entre canyon et piste noire au Mendibel

Vieilles godasses à ronger au Mendibel – 11 avril 2010

Mes deux acolytes du jour sont motivées pour mettre en pratique leur acquis d'orientation. Oui, ce sont des acquis, même si elles vont en douter ! La montagne change, il nous faut faire un supplément d'imagination et ne pas se contenter de la lecture de carte.

Si la carte a 10 ans, le terrain, lui, évolue: les arbres ne sont plus aussi jeunes, d'isolés ils se présentent désormais en bois, la cabane n'est pas sur la carte, la piste s'est substituée au sentier désormais abandonné qui suivait la courbe de niveau, la clairière s'est rétrécie, ...

D'erreur involontaire en raccrochages réussis, nous voilà arrivées depuis la route d'Iraty et le col d'Haritzcurutche (784m) à la chapelle Saint Sauveur, puis à la crête de Ialespuru (947m) et ensuite à la cabane de Galaharbe (860m). On a le temps de voir la dorine (ou cresson doré), les mousses, quelques lichens, et autres habitants autochtones.

A la cabane, finie la récréation, on ne joue plus: Ah, tout cela pour ça me disent elles. Oui je leur dis, on range la carte, et on va jouer la montagne brute, la montagne, elle a pas bougé d'un mètre (mais de quelques millimètres peut être !), on oublie la carte.

Il « suffit » de rejoindre la crête à 1000m qui monte de la vallée du Laurhibar, pour surplomber le vallon d'Haraska face à ses canyons. Ensuite, on s'amuse à ne pas regarder la pente raide à droite mais les narcisses à gauche, et on se laisse hisser tout droit jusqu'à la crête du Mendibel à 1322m. Enfin, on tourne à gauche pour suivre le fil jusqu'au sommet à 1411m. Facile ?

Un coup de pied aux fesses, une montée raide comme on n'en fait plus, une noire en quelque sorte. Prairie humide s'abstenir. Vieilles godasses glissantes à laisser sur place, pour qu'un montagnard en perdition puisse au moins en ronger la semelle...elles lui seront plus utiles.

Ceux qui partent du col de Burdincurutcheta prennent l'escalier roulant en pente douce, nous, on a pris l'escalier en colimaçon, l'escalier de service, direct, sans fioriture autre qu'un paysage à couper le souffle (ah c'est le souffle qui me manquait !). Pas de grand dénivelé, mais un effort intense et court.

Joie du sommet, de l'effort collectif et individuel.

ClaireMendibel_2010ko_apirilaren_11a_Avant_d_attaquerMendibel_2010ko_apirilaren_11a__crete_OkabroMendibel_2010ko_apirilaren_11a_Bois_de_St_Sauveur

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