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Voyageurs des strates
20 avril 2011

On est trop fort à Leize mendi !

La traditionnelle sortie trimestrielle au Lonné peyret

16 avril 2011 et un bon morceau du 17 avril

Gilen, Olivier, Stéphane et Alexis.
Mais aussi les 5 membres de la SSPPO qui ont eu la bonne idée de poser des cordes dans les puits.DSC01315

Lors de la dernière sortie dans ce gouffre, en janvier de cette année, Stéphane (chasseur de courant d’air) avait flairé une suite potentielle quelque part dans la zone des rapides.
Sans la moindre hésitation (la chose étant particulièrement fastoche à vérifier), nous plongeons donc dans le Lonné en version « pas du tout light ».
Le délire a complètement détrôné la raison et c’est avec tous le matos d’escalade que nous descendons les puits (perfo, cordes, accus, accessoire bricolé le matin, …).
On est persuadé d’atterrir assez rapidement dans Arphidia 4 et du coup, on se pose déjà quelques questions : c’est peut être long pour atteindre le tunnel de la Verna depuis Arphidia 4 ?? Comment allons-nous récupérer les bagnoles ?

La descente des puits est rapide. Deux raisons à cela : les puits sont équipés par une équipe de la SSPPO qui nous précède de quelques heures (avec pour objectif une balade tranquille jusqu‘à Styx) et la surcharge pondérale de nos kits.
La rivière est un peu plus grosse que la dernière fois mais c’est loin d’être la crue.
On enchaine avec le chaos des titans et son cortège de passages amusants (au retour, c’est franchement moins rigolo). Je trouve que mon sac est bien assez lourd pour mes épaules et je me souviens que j’avais trouvé ce chaos interminable la dernière fois.
Peu avant l’embarcadère, nous tombons sur les affaires de nos prédécesseurs. L’idée de leur planquer tout ça nous effleure l’esprit un court instant.
On casse la croûte avant d’enfiler les néoprènes.DSC01283 Gilen sort fièrement de son sac un magnifique dossard de la Korrika (je ne sais pas vraiment si ça s’écrit comme ça, je crois que ça provient d’une langue ancienne, oubliée, …).

Séquence rivière.DSC01293 Toujours aussi beau avec un peu plus d’eau en prime.
Gilen est limite émerveillé. La dernière fois, il s’était arrêté à l’embarcadère.
On commence à regarder à droite, à gauche … le courant d’air est pas flagrant aujourd’hui.
Au détour d’une cascatelle, Stéphane s’arrête et nous dit : « c’est là !! » et puis « euh, enfin, je crois ».
Un peu de grimpouille et pas grand chose d’intéressant à l’étage du dessus. Nous décidons de continuer en direction du grand chaos. Les vasques sont « un poil » plus profondes que la dernière fois. Gilen opte même parfois pour la nage indienne.
Plus on progresse et plus on commence à se dire ce qu’on fout avec tous ces kilos dans le dos.DSC01294
Mais Stéphane ne se démonte pas, il pense qu’il faudra revenir à une autre saison pour mieux pister le courant d’air. Quelle idée merveilleuse de faire une sortie au Lonné Peyret à chaque saison à-600m, histoire de se dérouiller et de promener un perfo.DSC01299
D’ailleurs, ça commence à sentir mauvais pour le perfo, mon sac étanche n’a pas tenu le coup. Au retour, va falloir bien s’y agripper aux misérables micros prises afin d’éviter la nage du papillon.
Au début du grand chaos, avant de faire demi-tour, le phare nous permet d’apercevoir une lucarne. Trop fastoche à atteindre, nous décidons de la laisser aux générations futures.

Le retour vers l’embarcadère se fait logiquement avec moins d’entrain. Gilen commence à trouver la rivière bien moins sympa. Au niveau d’un ressaut, il n’hésite pas à insulter un fractio bien têtu qui n’a pas l’intention de se laisser faire.
Pause bouffe à l’embarcadère et déguisement en spéléo sec.
Olivier, toujours en forme le bougre, endosse à son tour le dossard de la Korrika et brandit fièrement son descendeur au nom de la communauté spéléologique.
Comme prévu, le chaos des titans fait son œuvre et la fatigue pointe son nez.DSC01308
Re-pause bouffe à la cascade de 8m. On essaye de gaver Gilen mais son corps ne répond plus de rien.
Ouf, plus que 370m de puits à remonter !!
Olivier, dans les premiers mètres de remontée, casse la sangle de son pantin. Quant à Gilen, il découvre cet outil et comprend que c’est pas mal du tout.
Séquence bricolage en haut grand puits afin de rafistoler le pantin d’Olivier.
Je passe devant en effectuant des bonnes pauses au niveau de paliers jamais vraiment secs et confortables pour faire une sieste.
Dans les dernières longueurs, je les abandonne pour rejoindre la bagnole et leur préparer un thé bien chaud.
Vers 5h30 en ce matin du 17 avril, ils me rejoignent. 18 heures après être rentrés dans le trou.
Les pâtes bolo en guise de petit dèj et nous passons rapidement au sommeil réparateur.

DSC01314Conclusion : ne pas toujours croire Stéphane quand il te parle de vent mais, bon, si tu es de bonne composition, laisse toi entrainer dans l’aventure. A défaut de première, qu’est-ce qu’on rigole !!

Alexis



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Commentaires
P
Content ne pas y être cette fois-ci.<br /> Encore un coup du père Stéphane !
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C
Putain,ça donne envie votre truc ! vivement les prochains bivouacs au Béia,on va s'éclater !
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J
Si, Si, il est vachement beau mon caillou dans mon local au milieu des paires de botte !!<br /> Faut dire qu'avec un bon éclairage, on peut se permettre encore plus de s'alourdir.<br /> Quand on ne voit pas le bout de ses pieds, on dépense 6000 calories à la minute !!
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D
Ah ça, la lumière, tu ne connais pas trop petit Souletin ! Il va falloir préparer ta liste de Noël avec, inscrit tout en haut, un éclairage électrique avec des piles, et abandonner la lampe à graisse de brebis !
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L
Tu oublies de dire que les kits étaient tellement léger qu'une personne du groupe n'a rien trouvé de mieux que de se lester de cailloux... à la beauté... relative !!! Tout est tellement plus beau sans lumière !!!
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