Une autre Facette de la Spéléologie . Créé à

       Une autre Facette de la Spéléologie

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Créé à l’origine en 1986 par les pompiers de Baigorri, le club Leize Mendi regroupe aujourd’hui une quarantaine d’adhérents, tous passionnés de spéléologie. Alexis Augustin, 36 ans, président du club, qui pratique la spéléo depuis vingt ans par passion, en a fait son métier. Il est aujourd’hui encadrant en spéléo. Il nous parle de Leize Mendi.

Sud Ouest. Qu’est ce que Leize Mendi ?

Alexis Augustin. Leize Mendi est un club qui regroupe des passionnés de spéléo pour leur loisir. C’est une activité physique de pleine nature qui nécessite un équipement individuel et collectif (baudrier, cordes…) qui peut s’apparenter à du sport mais dans laquelle il n’y a pas de compétition. C’est la découverte et l’exploration du milieu souterrain qui a de multiples approches telles que l’approche scientifique pour mieux comprendre le milieu souterrain.

Nous faisons ainsi de la prospection à la recherche de nouvelles cavités, à l’aide de cartes IGN, cartes géologiques. On ne s’intéresse pas à une cavité en particulier mais à un massif calcaire en général. Quand nous trouvons une cavité, nous faisons une exploration en essayant d’aller le plus loin possible et faisons alors une étude à petite échelle où dedans figurent de la topographie, de la géologie, de l’hydrogéologie.

Y a-t-il une approche archéologique dans vos sorties spéléo ?

Oui, dans l’histoire du club, il y a eu des découvertes archéologiques importantes dont la grotte de l’ours sur le massif d’Urkulu, avec la présence de squelettes d’ours dans les cavernes et la découverte de pieds humains qui prouve qu’elle a été fréquentée par les hommes préhistoriques. Il y a aussi un aspect de recherches d’archéologie minière car des membres du club sont très intéressés par le sujet. On se penche ainsi sur le milieu souterrain naturel mais aussi artificiel, creusé par l’homme. Je pense aux mines de cuivre de Banca, aux mines de fer de Baigorri. On y découvre une faune qui est caractéristique du milieu souterrain, des cavernicoles comme les chauves-souris. Dans toute sortie, il y a toujours l’excitation de la découverte mais on ne prend jamais de risques inconsidérés.

Où travaillez-vous ?

Nous travaillons surtout sur le massif d’Urkulu mais aussi les Arbailles et du côté de la Pierre-Saint-Martin. Je pense qu’il y a encore d’autres cavités à explorer sur le Pays basque, donc du travail en perspective pour Leize Mendi.

Site : www.leize-mendi.org

Article de Patrick Crusson correspondant Sud Ouest paru le 4 Avril.

Comments

[Fred]

Mais ils sont partout!!!