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Voyageurs des strates
25 juillet 2016

Spéléo Secours sur Urkulu

Lundi 25 juillet 2016 – Spéléo Secours sur Urkulu

Fred, Serge

Tout à commencé dès le réveil à 10 h 30, où un coup de téléphone anonyme demande de l’aide à Alexis, qui, indisponible, me transmet l’info plus le numéro qui s’affiche, pour aller sauver un chien qui est tombé dans un trou inconnu, sur le mamelon de Leize Handi.

Philippe est indisponible, Fred est disponible.

J’enquête un peu plus, je tombe sur Ramuntxo (de Leize Handi) qui me résume la situation :

Son voisin de kayolar, Manuel, cherche des intervenants pour tenter de retrouver leur chien qui est tombé dans une cavité inconnue, à même le sol.

Vers 11 heures, nous montons avec Fred et quelques mètres de cordes.

Par hasard, on croise les pompiers d’Oloron qui sont venus voir malgré tout, sur insistance du berger. Ils n’ont rien tenté et rentrent à Oloron.

Nous sommes accueillis par les occupants du Kayolar Paris, Francesca est très émue, c’était son chien, elle nous offre le café gentiment.

Rien au milieu de nulle part Bon, ben, le trou ! 

Dans un brouillard standard sur Urkulu en plein juillet, le berger nous amène au bord du trou, en effet absolument invisible tout autant qu’improbable en affleurement sur le pâturage.

J’équipe tant bien que mal, m’enquille dans le trou, je plante 3 ou 4 goujons si jamais quelqu’un repasse après moi, mais je m’attends à mettre pied au sol rapidement.

Que nenni. Je pose pieds au sol bien plus tard, avec seulement 3 ou 4 mètres de rabe sur ma C58 que j’avais prise pour rigoler !

Si je soustrais la main courante et les boucles de nœuds, le puits doit bien faire 30 à 35 mètres.

Le pire c’est que je tombe dans une grande salle, avec un potentiel de suite intéressant.

Merde, il faudra revenir.

Concentré sur ma mission première, j’appelle le chien par acquit de conscience, car, vu le P35 plein pot et le tapis de cailloux et blocs ici-bas, inutile d’espérer trouver Ximsita vivant.

P39 tout de même Là où Ximista gisait

Je retrouve Ximista mort en contrebas, contre une brebis récemment tombée également.

Raide et froid, avec une blessure au coté, inutile de m’éterniser ici, je dois remonter informer Francesca et Manuel et remonter aussi le petit colis dans le sac du perfo que j’avais anticipé grand au cas où.

Dehors, il bruine, Francesca est effondrée, on déséquipe et on gagne le kayolar pour un apéritif sympa, mais pesant, perdre un animal de compagnie dans ces circonstances-là, est flippant. Et encore, ce n’était qu’un chien !

Souvent, leur enfant d’une dizaine d’année, gambade par-ci, par-là, sans se douter du gruyère qui nous attend dans le sous-sol.

Avec Fred, on décide de revenir au plus tôt…

Serge

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