Canyon du SCIALA – Dimanche 26 septembre 2021

Christophe (Kristof), Gérard, Jérôme, Romuald, Serge

T. P. D. l’E. : G1 : 5 heures / G2 : 4 heures

Prévu à 6, mais finalement à 5, nous nous retrouvons à Sauveterre pour le Rendez-vous. Du coup, nous entassons matériel et bonhommes dans une seule voiture et zou, en route vers Eaux Bonnes.

Parking et départ fastoche en bord de route, on discute 2 minutes avec un cafard qui amène son groupe, il nous briefe un peu sur le passage de la marmite piège.
(un cafard est un membre du CAF d’après l’un de nous que je ne dénoncerai pas)

Marche d’approche courte, on s’équipe et le premier rappel est posé par un initiateur fraîchement diplômé. Nous constatons alors avec horreur qu’il :
- pose la corde en double, comme en 1930 aux débuts de la descente en rappel,

- descend en premier, comme on ne le fait plus depuis au moins 20 ans.

 

Très rapidement, après avoir rejoint le groupe de cafards, nous étudions le passage clé de la fameuse marmite piège. Ça pulse pas mal.

Gérard, Jérôme, Christophe et Romuald enchaînent les acrobaties pour franchir cette saleté.

Partir de droite, passer à gauche, repasser à droite avec ancrage à chier, repasser à gauche avec une main courante complexe, repartir à droite sur un guidé haut perché, tendu et visqueux.
Bref, j’étais bien heureux d’être, pour le coup, en dernier.

Pas fier dans ce jus bien actif – quand même, un peu, j’ai trouvé – et bien frais, je pose un rappel tout con, et je me plante dans la récupération de la corde qui coince, putain, l’équipement ne veut pas venir malgré un palan qu’on a monté avec Jéjé.
Je tente le retour dans la vasque glacée mais le courant m’empêche de le remonter jusqu’à l’aplomb de la cascade. J’envisage (vraiment) de couper la corde et abandonner le montage et la C20. Je commencer à me cailler les …. Heu, la …. Heu, j’ai froid.

Là, impérial et sublime, tel Johnny Weissmuller dans Tarzan l’homme singe qui sauve sa Jane, Romuald plonge, et en trois brassées il atteint le bas de la cascade, la remonte en 3 coup de pédales/Jumar et débloque mon infâme bazar. J’ai honte, mais je constate aussi que ce n’est pas un débutant.

Honteux et confus et de plus en plus frigorifié, 4 rappels plus tard je jette l’éponge et je propose de remonter par l’échappatoire de la via ferrata, juste avant le dernier tronçon des 3 derniers rappels.

Gérard propose de m’accompagner malgré mon insistance à y aller seul.
Nous remontons aux véhicules et rejoignons les 3 autres par l’aval, où, décidément c’est pas mon jour, je perds mes lunettes que je retrouve sur le nez de Christophe, hilare.
Il faut que j’arrête le canyon !
Quelqu’un connaît un club de poterie / macramé ?

Serge