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Voyageurs des strates
22 octobre 2023

Grotte Capbis - Dimanche 22 octobre 2023

Leize Mendi : Julie, Jean Louis, Julien, Serge

SSPPO : Audrey Q, Jean M, Manu T, Sébastien V

Coupon initiation : Aurélie et João

T. P. S. T. : 2 h 10

Le matin, nous avons fait un tour dans la grotte de Balagué à Rébénacq où l’on a pu s’échauffer dans quelques petits puits, des méandres, étroitures et de la glaise à foison (splotch).

Après un joyeux pique-nique près de la carrière, nous reprenons la route pour la grotte de Capbis. Le convoi prend un peu de retard et je ne dirai pas à qui la faute, mais disons que les GPS sont d’une fourberie sans limites.

Nous nous garons près de l’œil du Béez, une mignonne résurgence sous une dalle de calcaire dont les nymphes sont des gammares – genre de mini-crevettes – avides de terre remuée (bon ils n’étaient pas là mais je jure les avoir vus la semaine d’avant).

L’entrée est tout près des voitures, un porche accueillant qui très vite se resserre sur nous. Nous entrons aux environs de 15h50. On descend un conduit biscornu où il faut se faufiler, mais comme on s’est fait les bleus le matin, on est déjà bien rôdés.

C’est vrai que c’est une cavité un peu paumatoire quand on n’y fait pas attention, la suite n’est pas toujours si évidente à repérer. Il faut penser à se retourner de temps en temps pour le retour car il y a plein « d’appendices » que Julien adore explorer un à un.

On passe une petite flaque, qui n’est pas la baignoire comme je le croyais, car la baignoire nous mouille à un autre niveau ! On se laisse guider par une rigole creusée au sol parfois pataugeante et on arrive près d’une bouée échouée sur le côté. Nous voici donc à la baignoire. Vu le peu de précipitations de ces derniers mois, on est mouillés jusqu’aux genoux, pas plus. C’est un joli passage en faisant abstraction de l’eau qui s’invite dans les bottes ! Les parois saillantes forment une petite caverne (dans la caverne, mise en abîme) les ombres et les ondulations de l’eau, sous la lumière, se projettent autour de nous et le plafond bas créé une caisse de résonnance pour les clapotis.

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On repère le départ pour « la branche de droite », qui mène jusqu’à la galerie des excentriques. Vu l’heure ce ne sera pas pour cette fois, même si Coraline nous avait promis un restau si on passe ce merdier étroit.

On continue donc notre cheminement dans la branche principale où à plusieurs reprises les galeries se séparent en deux, alors on s’amuse à essayer l’un ou l’autre des passages, voire les deux pour les plus joueurs d’entre nous. Très vite nous descendons une pente glaiseuse et arrivons dans une plus grande galerie au fond de laquelle on devine une coulée de calcite au sol sous les traces d’argile, ponctuée de stalagmites. Belle ambiance. Comme il y a un balisage, on croit d’abord être arrivés à la rivière blanche. Manu qui connaît la cavité nous conseille d’aller voir un peu plus loin derrière le chaos de blocs et en effet on la trouve la fameuse rivière blanche !

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La coulée blanche est parfaitement mise en valeur par le schiste noir autour.  Il y a encore un peu d’eau dans les gours, mais ça ne ruisselle pas. Serge nous explique qu’il y a fort longtemps les hommes des cavernes ont versé des bouilloires d’eau chaude par terre pour créer la riv… Ah non, c’était pas ça. Alors si j’ai bien compris, l’eau qui ruisselait en continu a déposé de la calcite sur les pierres qui étaient plus froides que l’eau. Même principe que le calcaire au fond de la bouilloire, qui se dissout dans l’eau chaude et apparaît quand elle refroidi.

Après s’être bien extasiés sur la rivière et les stalactites translucides au plafond, cap sur la salle du fond, en passant par « la vasque aux crevettes ». L’eau de la vasque est vert clair avec des petits gours au fond, on joue un moment à l’éclairer de toutes les manières à l’Armytek.

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Dans la salle du fond, Sébastien et Serge sont allés voir le siphon terminal. On serait bien allés voir aussi, mais on apprécie trop le spectacle de Serge qui glisse désespérément en remontant la pente pieds et mains agrippés dans la glaise. Il nous remerciera par quelques projectiles.

Le retour se fait sans encombre et on ressort vers les 18h ! On aura bien mérité une dernière petite bière au parking avec un concours d’ouverture à la masse, aux clefs et puis finalement au décapsuleur. On trinque à cette belle journée à goûter la boue sous toutes ses formes et on se dit à la prochaine, cette fois-ci côté basque !

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Audrey

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