04 juin 2023

Participants : Julien, Thierry dit Tito de Cambo, Hélène, Frédéric et Jean Louis

T. P. S. T. : 3 h 00

Sur proposition de Jean-Louis, nous nous retrouvons à 11h30 au pied du phare de Biarritz. L’ancien connaît ces falaises depuis sa tendre enfance, une époque où les photographies étaient en noir et blanc…

Nous voici donc au milieu des bus de Bordelais et des touristes russes, direction le bord de mer. Au-dessus des ruines de l’usine électrique à houle, lovée entre deux buissons, s’ouvre la première galerie : la grotte du phare n°2. Progression aisée sur un sol sableux dans un boyau assez large.

2 vasques, puis au bout d’une cinquantaine de mètres on touche au fond. Un ensemble maçonné curieux et ancien consolide la voûte à cet endroit. Quelques peintures pariétales contemporaines bleues égayent le lieu. Julien arrive à se faufiler dans un diverticule qui boucle sur la galerie principale. Au retour Julien et moi nous faufilons, sur la droite, dans une étroiture qui donne dans une salle assez vaste comblée depuis la surface par un ensemble de matériaux hétéroclite (pierres, blocs béton, poubelles en acier,…). Jean-Louis nous raconte qu’il y a quelques années, une plaque dans le massif de fleurs au nord du phare permettait un accès direct.

Passage à la grotte la plus intéressante qui donne sur le cap Saint-Martin et où des céramiques néolithiques (âge du cuivre et âge du bronze) ont été trouvées dans les années 70 et 80 (https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1984_hos_81_10_8596). Elle est désormais fermée par une porte métallique avec un cadenas et nous ne pouvons parler ni de son développement de plus de 100m, et de ses mystères…

Passage côté Anglet de la pointe du phare où à mi-falaise Jean-Louis a repéré ce qui semble être une entrée. Difficile de se rendre compte, un drone serait nécessaire… ou un paddle et une paire de jumelles propose un comique...

Enfin, la surprise du chef, le petit gouffre du phare, phare 3 ou la « grotte à Jean Louis ». Elle se situe au bord d’une des promenades qui zèbrent la falaise et descendent vers la plage Miramar. Dans les plantations, une plaque en béton et c’est parti. Julien a bien vite amarré une corde autour des arbres et c’est la descente 3 mètres sous terre. Une salle assez vaste avec un plafond décoré de stalactites.

Tito et Julien prolongent la descente par un court et étroit tobbogan. Depuis la grande salle, une galerie vers la gauche conduit sur une fenêtre avec vue… La même qu’au dernier étage de l’hôtel du Palais !

Retour à la surface après quelques poses pour l’album photo de Jean-Louis qui se débat avec ses flashs. Défilé au milieu des touristes et bière à Bidart. Un bien sympathique dimanche en ville !

Frédéric. Photos Jean Louis

Miarritzeko Lezeak

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