Double traversée BIDOUZE - ZAROBE - dimanche 4 avril 2021

LM : David, Ian, Lirian, Tristan, Serge

Invités : Claire, Denis, Mehdi, Stéphane

T. P. S. T. : 2 h 30 + 30 mn = 3 h 00

Prévue bien avant les injonctions présidentielles, nous maintenons cette sortie.

9 personnes, certes, mais nous décidons de scinder en 3 véhicules et en 2 équipes de 4,5 personnes chacune.

De plus, grâce à une faille spatio-temporelle dans la forêt des Arbailles, située non loin du repère d’un Lamina de mes amis, notre cercle reste circonscrit dans un rayon officiel de 9,99 km, pour ressortir pile-poil dans le poljé d’Elzare. Chance.

Autre chance, que vous découvrirez sur les photos, nos masques souples en plexigass ne nous gênent absolument pas.

La sortie dans le détail :

8 h 30 Le rendez-vous au club est synchro. Préparation du matériel et du café…

9 h 15 Le rendez-vous chez Iban est presque synchro, pas grave, on prend un deuxième café avant une petite chasse au canard. Comme ils n’ont pas d’œufs de Pâques chez Iban, on chasse le caneton partout dans Lekunberri.

Comme on rentrait bredouille, on a vu qu’il se planquait tranquillou, le canard, dans son canailler (le poulailler des canards).

10 h 00, on est à pied d’œuvre au parking

10 h 30, petites manips de répétition pour monter son descendeur en 8.

10 h 50, on rentre dans le vif de l’antre

 

 

Rappels, desescalades, toboggans, glissades, pataugeage dans le ruisseau, baignades, rampages dans les laminoirs, tout ça agrémenté de quelques pauses photo, puis sortie au grand jour. C’est vrai que cette traversée est vraiment belle.

 

 

Une fois dehors, 12 h 20, on se caille un peu.

Je ne dirai rien des palabres pour remonter (ou pas) par le sentier long et raide (1 h00) ou par le sympathique sentier des échelles (15 mn) qui, curieusement, ne comporte plus d’échelle mais bien un panneau d’interdiction et un de danger.

Sachant qu’il y a des mineurs parmi nous et que (peut-être) des parents ou même la maréchaussée lisent comme vous ce compte-rendu, nous ne nous étendrons pas sur le choix que nous avons fait.

Donc, un quart d’heure plus tard, nous arrivons sur le plateau, à la limite de la reculée d’Elzare, dans une hêtraie majestueuse, comme les Arbailles savent nous en offrir.

Vu l’ambiance joyeuse, déterminée et enthousiaste, nous décidons de poursuivre l’aventure dans une deuxième petite traversée, à 100 mètres de là, Zarobe.
Iban insiste pour traverser là aussi du haut vers le bas, donc, pour aujourd’hui, sa quête du Grall sera de retrouver prestement cette entrée sup avant que nos estomacs ne lui en tiennent rigueur.

Bien sûr, à peine débarrassés de nos baudriers, Iban nous appelle, on monte, on s’enquille dans la caverne et rebelote.

 

Glissades, coincements, pseudos siphons, méandres bien bien mouillés, éblouissements, extase, nage, et sortie à l’air libre 30 mn plus tard.

 

La famine nous fait accélérer le pas, on rencontre au passage Laetitia et Jean Luc,n l’une membre et l’autre ami du club.

14 h 00 au parking…

Du coup, chips, cacahuètes, pâtés, bières, boissons sans alcool pour les mineurs, jambon, pain, fromage, etc…

Nous saucissonnons gaiement sous un soleil radieux, sourire tout autant sur chaque visage.

On refait le monde, quasiment pareil que celui-ci mais, sans les cons, sans le Covid et sans les belles mères… Le bonheur.

Il est dur de décider de lever le camp, pourtant il faut bien, à un moment ou à un autre, rentrer à la maison.

À bientôt pour de nouveaux projets…

Serge